Dynamisme économique
Accueillant pour les entreprises étrangères et disposant aussi d’une main-d'œuvre hautement qualifiée et flexible, le Costa Rica a mis en place une série de zones franches très attrayantes, entre autres du point de vue fiscal.
Depuis longtemps, on voit s’y développer une multitude d’entreprises de télécommunications, d'informatique, des laboratoires, des industries pharmaceutiques et des centres d'appel.
De grands groupes comme Total, Schneider Electric, Legrand ou GDF SUEZ ont ainsi choisi de s’installer au Costa Rica.
Outre ses ports installés sur les deux Océans, le Costa Rica s’est aussi fortement ouvert aux échanges internationaux en se dotant de plusieurs aéroports qui permettent de rallier notamment l’Amérique du Nord en quelques heures seulement.
La plupart des transporteurs proposent en effet des vols directs jusqu’à Toronto, Miami, Houston, Atlanta, Dallas, Chicago, New York ou Los Angeles pour ne prendre que quelques exemples.
Quant à l’Europe, elle est à peine plus loin grâce aux multiples compagnies qui proposent des vols jusqu’à San José, la capitale, mais également à destination de la ville de Liberia qui se trouve à 50 minutes seulement des superbes plages du Guanacaste, l’une des provinces les plus séduisantes aux yeux des touristes, mais aussi des personnes qui ont choisi de s'y installer.
Pour en savoir plus sur les compagnies aériennes qui desservent le Costa Rica, découvrez notre chapitre "Voyage au Costa Rica"
Parallèlement, les autorités costariciennes ont, depuis plus de vingt ans, mis la priorité sur le libre-échange en signant une multitude de traités soit à titre bilatéral soit sur le plan régional. L'objectif du Costa Rica étant de développer sans relâche sa stratégie de diversification commerciale.
Des traités de libre-échange sont ainsi en vigueur entre le Costa Rica et de nombreux pays, tels le Canada, le Chili, Singapour, le Pérou, la Chine, le Panama et la Colombie.
Par ailleurs, le Costa Rica est également membre observateur de l'Alliance du Pacifique, dont les quatre pays fondateurs sont la Colombie, le Chili, le Mexique et le Pérou, et qui vise, par un accord novateur et ambitieux en Amérique latine, à favoriser la circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux.
Sur le plan régional, un accord de libre-échange est en vigueur entre les pays d'Amérique centrale, les Etats-Unis (premier partenaire commercial du Costa Rica) et la République dominicaine (CAFTA-DR). Un tel accord lie également les pays d'Amérique centrale et le Mexique. Enfin, un accord de libre-échange a été signé en février 2018 entre ces mêmes pays et la Corée du Sud.
Pour ce qui est de l'accord d'association entre les pays d'Amérique centrale et l'Union européenne, il contribue depuis plusieurs années aux échanges commerciaux entre les deux zones économiques dans la mesure où le volet commercial de l'accord est entré en vigueur dès 2013.
Quant à l'accord de libre-échange entre, d'une part, le Costa Rica et le Panama et, d'autre part, les quatre pays de l'Association Européenne de Libre-Echange (AELE) qui regroupe la Suisse, l'Islande, le Liechstentein et la Norvège, il est, quant à lui, entré en vigueur en août 2014.
Une autre donnée économique importante a trait au PIB du pays.
Avec un PIB qui a atteint 60,46 milliards de dollars en 2018, le Costa Rica détient un PIB par habitant, en parité de pouvoir d'achat, de 17 570 dollars, alors qu'il n'est en moyenne en Amérique centrale que de 9 770 dollars (Source FMI, octobre 2019).
C’est le secteur des services qui contribue le plus au PIB du Costa Rica avec 75,9 % tandis que le secteur de l’industrie et le secteur de l'agriculture y prennent respectivement part à hauteur de 19,5 % et de 4,6 % (Source Banque mondiale, 2019).
Par ailleurs, avec un taux de croissance qui a atteint 2,6 % en 2018, le Costa Rica dépasse nombre de pays au sein de l'Amérique centrale et même de l'Amérique latine (Source FMI, octobre 2019).
Le Costa Rica confirme ainsi qu'il est l'un des pays qui se portent le mieux de toute la région.
